Le président de la République française, Nicolas Sarkozy, a renoncé à extrader l’ancienne terroriste des Brigades rouges italiennes, Marina Petrella, a publié Le Monde lundi dernier.
Cette décision a été publiée dimanche 12 octobre, mais on le savait avant grâce à l’annonce de Carla Bruni-Sarkozy, lors d’une visite à l’hôpital Sainte-Anne, où se trouve Petrella.
(…) «Cette mesure individuelle a été prise en considération de la seule situation de santé de Mme Petrella» indique l’Elysée. Marina Petrella, âgée de 54 ans, avait été condamnée à perpétuité en 1992 en Italie pour complicité de meurtre d’un policier. Son décret d’extradition avait été signé en juin, après son arrête en France juillet 2007.
Les Italiens se sentent offensés par la décision française, parce qu’elle donne de l’Italie l’image d’un pays qui ne considère pas le concept d’humanité comme en France. Cependant, en Italie «la réhabilitation -à travers la réinsertion sociale et les soins adéquats- est garantie par la Constitution», selon Elisabetta Alberti Casellati, sous-secrétaire d’Etat à la justice.
À mon avis, le problème dans le fond c’est qu’on n’est pas facil dessiner la ligne qui sépare la considération humanitaire et la justice social.